Nous vous proposons de découvrir quelques livres d’autres auteurs pour compléter utilement la lecture de Noam Chomsky…
- Propaganda : Comment manipuler l’opinion en démocratie Edward Bernays (1928 (sic.) /rev. 2007)
- Petit cours d’autodéfense intellectuelle — Normand Baillargeon (2006)
- Une Histoire populaire des États-Unis de 1492 à nos jours (2003)
- Un autre monde : Contre le fanatisme du marché — Joseph Stiglitz (2006)
- L’Amérique que nous voulons — Paul Krugman (2007)
- La crise de trop — Reconstruction d’un monde failli — Frédéric Lordon (2009)
- La crise : Des subprimes au séisme financier planétaire — Paul Jorion (2008)
- L’État voyou — William Blum (2002)
- Les Guerres scélérates — William Blum (2004)
- Une brève histoire de l’avenir — Jacques Attali (2006)
- Impérialisme humanitaire : Droits de l’homme, droit d’ingérence, droit du plus fort ? — Jean Bricmont (2005/rev.2009)
- Mourir pour McDo en Irak : Colonisation américaine, résistance irakienne — Naomi Klein & Jean Bricmont (2004)
- Impostures intellectuelles — Alan Sokal & Jean Bricmont (1999)
- Tuer l’espoir : Introduction au conflit israélo-palestinien — Norman Finkelstein (2003)
- L’horreur impériale : Les États-Unis et l’hégémonie mondiale — Michael Parenti (2004)
- La Face cachée de la mondialisation — L’Impérialisme au XXIe siècle — James Petras (2002)
Pour aller plus loin avec d’autres auteurs
Propaganda : Comment manipuler l’opinion en démocratie —
Edward Bernays (1928 (sic.) /rev. 2007)
Présentation de l’éditeur — Un document édifiant où l’on apprend que la propagande politique au XXe siècle n’est pas née dans les régimes totalitaires, mais au cœur même de la démocratie libérale américaine. Texte présenté par Normand Baillargeon, philosophe, professeur à l’université du Québec à Montréal, et auteur d’un Petit cours d’autodéfense intellectuelle paru chez Lux en 2007.
Biographie de l’auteur
Edward Bernays (1891-1995), neveu de Sigmund Freud émigré aux États-Unis, fut l’un des pères fondateurs des « relations publiques ». Conseiller pour de grandes compagnies américaines, Bernays a mis au point les techniques publicitaires modernes. Au début des années 1950, il orchestra des campagnes de déstabilisation politique en Amérique latine, qui accompagnèrent notamment le renversement du gouvernement du Guatemala, main dans la main avec la CIA.
Petit cours d’autodéfense intellectuelle — Normand Baillargeon (2006)
Présentation de l’éditeur — Rédigé dans une langue claire et accessible, cet ouvrage, illustré par Charb, constitue une véritable initiation à la pensée critique, plus que jamais indispensable à quiconque veut assurer son autodéfense intellectuelle.
On y trouvera d’abord un large survol des outils fondamentaux que dort maîtriser tout penseur critique : le langage, la logique, la rhétorique, les nombres, les probabilités, la statistique, etc. ; ceux-ci sont ensuite appliqués à la justification des croyances dans trois domaines cruciaux . l’expérience personnelle, la science et les médias.
« Si nous avions un vrai système d’éducation, on y donnerait des cours d’autodéfense intellectuelle. » — [Noam Chomsky]
Biographie de l’auteur — Normand Baillargeon, auteur de L’Ordre moins le pouvoir et de Les Chiens ont soif chez le même éditeur, enseigne les fondements de l’éducation à l’Université du Québec à Montréal. Il collabore régulièrement au journal Le Couac et à la revue À bâbord !
Une Histoire populaire des États-Unis de 1492 à nos jours (2003)
Présentation de l’éditeur — Cette histoire des États-Unis présente le point de vue de ceux dont les manuels d’histoire parlent habituellement peu.
L’auteur confronte avec minutie la version officielle et héroïque (de Christophe Colomb à George Walker Bush) aux témoignages des acteurs les plus modestes. Les Indiens, les esclaves en fuite, les soldats déserteurs, les jeunes ouvrières du textile, les syndicalistes, les GI du Vietnam, les activistes des années 1980-1990, tous, jusqu’aux victimes contemporaines de la politique intérieure et étrangère américaine, viennent ainsi battre en brèche la conception unanimiste de l’histoire officielle.
Biographie de l’auteur
Howard Zinn a enseigné l’histoire et les sciences politiques à la Boston University où il est aujourd’hui professeur émérite. Son œuvre (une douzaine d’ouvrages) est essentiellement consacrée à l’incidence des mouvements populaires sur la société américaine.
Un autre monde : Contre le fanatisme du marché —
Joseph Stiglitz (2006)
Présentation de l’éditeur — Aujourd’hui, il existe une certaine conscience des limites des marchés. Les scandales des années 1999 ont jeté “la finance et le capitalisme de style américain” à bas du piédestal où ils se trouvaient depuis trop longtemps. Plus globalement, on a compris que la perspective de Wall Street, souvent à courte vue, était diamétralement opposée au développement, qui exige une réflexion et une planification à long terme.
On se rend compte aussi qu’il n’y a pas une seule forme de capitalisme, une seule “bonne” façon de gérer l’économie. Il existe d’autres formes d’économie de marché (comme celle de la Suède, où la croissance est restée vigoureuse) qui ont créé des sociétés tout à fait différentes de celle des États-Unis, avec de meilleurs systèmes de santé et d’éducation et moins d’inégalité. Or, du moment qu’il y a des alternatives et des choix, ce sont les processus politiques démocratiques qui doivent être au centre des prises de décision, et non pas les technocrates.
L’un des principaux choix auxquels toutes les sociétés sont confrontées concerne le rôle de l’État. Le succès économique nécessite de trouver le juste équilibre entre l’État et le marché. Quels services l’État doit-il fournir? Quelles réglementations doit-il instaurer pour protéger les travailleurs, les consommateurs, l’environnement? Il est clair que cet équilibre change avec le temps, et qu’il sera différent d’un pays à l’autre. Dans ce livre, je vais démontrer que la mondialisation, telle qu’on l’a imposée, a empêché d’obtenir l’équilibre requis. Je veux souligner cependant que rien n’oblige à ce qu’elle nuise à l’environnement, aggrave les inégalités, affaiblisse la diversité culturelle et favorise les intérêts des grandes firmes aux dépens du bien-être des simples citoyens.
Une mondialisation choisie, bien gérée, comme elle l’a été dans le développement réussi d’une grande partie de l’Asie orientale, peut beaucoup apporter aux pays en développement comme aux pays développés.
Biographie de l’auteur —
Reconnu comme le spécialiste éminent des problèmes de la mondialisation, Prix Nobel d’économie en 2001, Joseph Stiglitz a été conseiller économique à la Maison-Blanche auprès de Bill Clinton, puis économiste en chef et vice-président de la Banque mondiale entre 1997 et 2000. Il a publié La Grande Désillusion (Fayard, 2002), best-seller mondial, et Quand le capitalisme perd la tête (Fayard, 2003). Pour écrire Un autre monde, il a visité des dizaines de pays en développement et débattu avec des universitaires, des chefs de gouvernement, des parlementaires et des citoyens de tous les continents.
L’Amérique que nous voulons — Paul Krugman (2007)
Présentation de l’éditeur — Paul Krugman éclaire magistralement les raisons du naufrage américain – la fin des valeurs démocratiques et de la prospérité – en examinant de manière décapante un siècle d’histoire politico-économique.
Il propose des mesures indispensables à la juste répartition des richesses et à la renaissance d’une classe moyenne.
Biographie de l’auteur — Prix Nobel d’Économie 2008,
Professeur à l’université de Princeton et éditorialiste au New York Turnes, Paul Krugman est aujourd’hui considéré comme un commentateur politique des plus influents et l’un des plus grands économistes mondiaux (lauréat de la médaille John Rates Clark en 1991). Il est notamment l’auteur de L’Amérique dérape (Flammarion, 2004) et Pourquoi les crises reviennent toujours (Seuil, 2000).
La crise de trop, Reconstruction d’un monde failli —
Frédéric Lordon (2009)
Présentation de l’éditeur — Alors même qu’elle n’a pas encore épuisé ses développements propres, la crise financière s’est déjà dépassée elle-même. Elle s’est dépassée économiquement en une récession meurtrière. Elle s’est dépassée politiquement car le dérèglement financier finit par apparaître pour ce qu’il est vraiment : le symptôme d’un dérèglement d’une tout autre nature et d’une tout autre échelle. C’est un modèle d’ensemble qu’une sorte de « catalyse par les points extrêmes » rend d’un coup visible, et surtout odieux.
Comment la société a-t-elle pu tolérer si longtemps de tels niveaux d’inégalités ? Pourquoi a-t-il fallu atteindre le point d’obscénité de l’enrichissement de la finance pour produire enfin une mise en question ? Quelles forces ont oeuvré si longtemps à installer et défendre pareille configuration du capitalisme ? Et aussi, maintenant, quelles sont les voies de sortie, à quelles transformations radicales faut-il procéder ?
Le livre fait des propositions. De la refonte totale des structures bancaires en un « système socialisé du crédit » jusqu’au desserrement des deux contraintes qui écrasent le salariat — celle de la rentabilité actionnariale et celle de la concurrence internationale sans rivage —, il s’agit de saisir l’opportunité historique d’une « nouvelle donne », seule à même de dénouer une crise sociale extrême.
Biographie de l’auteur —
Frédéric Lordon est directeur de recherche au CNRS ; ses travaux portent sur le capitalisme financiarisé. Il développe également un programme de recherche spinoziste en sciences sociales. Derniers ouvrages publiés : Conflits et pouvoirs dans les institutions du capitalisme (dir), Presses de Sciences Po, 2008 ; Jusqu’à quand ? Pour en finir avec les crises financières, Raisons d’agir, 2008.
La crise : Des subprimes au séisme financier planétaire — Paul Jorion (2008)
Présentation de l’éditeur — En 2007, une crise financière née dans le secteur subprime de l’immobilier résidentiel américain débouche sur un tarissement du crédit, paralysant peu à peu le monde bancaire international. En 2008, la crise se transforme en crise économique mondiale, puis en authentique crise de civilisation. Tous les établissements privés du prêt hypothécaire américain sont emportés, suivis par les deux colosses du crédit immobilier, Fannie Mae et Freddie Mac, que l’État américain se voit forcé de nationaliser. La crise ne s’arrête pas là : les banques d’affaires connues sous le nom de « Wall Street » s’effondrent à leur tour.
Cette dévastation sans précédent du système financier restreint alors dramatiquement les choix de placement des investisseurs. Des sommes colossales se retrouvent concentrées sur le marché à terme des matières premières, engendrant une énorme bulle spéculative. Le grain vient à manquer dans des pays du Sud, déclenchant des émeutes de la faim. Le prix exorbitant du carburant contribue à mettre au bord de la faillite les compagnies aériennes ainsi que les constructeurs automobiles américains.
Au-delà d’un récit détaillé des événements et de leur mécanisme, l’auteur répond aux questions que se pose le lecteur : quel rôle a joué la Chine dans ce processus ? Notre compréhension des crises antérieures a-t-elle été intentionnellement censurée ? Le capitalisme surmontera-t-il la crise ?
Biographie de l’auteur —
Anthropologue, expert en intelligence artificielle et spécialiste de la formation des prix, Paul Jorion jette depuis plusieurs années un autre regard sur l’économie ; il annonçait ainsi dès 2005 ce qui allait devenir la crise des subprimes. Il est également l’auteur de L’Implosion (Fayard, 2008).
L’État voyou — William Blum (2002)
Présentation de l’éditeur — « Si j’étais président, j’arrêterais en quelques jours les attaques terroristes contre les États-Unis. Définitivement.
D’abord, je présenterais mes excuses à toutes les veuves, aux orphelins, aux personnes torturées, à celles tombées dans la misère, aux millions d’autres victimes de l’impérialisme américain.
Ensuite, j’annoncerais aux quatre coins du monde que les interventions américaines dans le monde sont définitivement terminées, et j’informerais Israël qu’il n’est plus le 51e État des États-Unis mais dorénavant – chose curieuse à dire – un pays étranger.
Et puis, je réduirais le budget militaire d’au moins 90 %, utilisant le surplus à payer des réparations aux victimes. Ce serait plus que suffisant. Le budget militaire d’une année, soit 330 milliards de dollars, équivaut à plus de 18 000 dollars de l’heure depuis la naissance de Jésus-Christ.
Voilà ce que je ferais les trois premiers jours.
Le quatrième jour, je serais assassiné. » – William Blum
L’auteur vu par l’éditeur
Ancien fonctionnaire du département d’État, Blum nous rappelle que, s’il n’y a pas dé justification au 11 Septembre, il y a certainement des raisons. L’État voyou démontre comment, sous couvert de liberté, de démocratie et de droits de l’homme, les États-Unis commettent des actes criminels barbares, et agissent de la façon la plus belliqueuse qui soit.
Les Guerres scélérates — William Blum (2004)
Présentation de l’éditeur — « “L’administration américaine est un animal sauvage et sanguinaire. Les bombes sont les seuls mots qu’elle sait utiliser.” — Harold Pinter
“Nous possédons environ 60 % des richesses mondiales, mais seulement 6,3 % de la population mondiale… Notre tâche dans l’avenir est… de maintenir cette situation de disparité.” — George Kennan, responsable de la planification politique du département d’État, 1948
Pourquoi les États-Unis ont-ils soutenu les mouvements contre-révolutionnaires en Colombie, au Guatemala, au Salvador et dans de nombreux autres pays ? Pourquoi avoir joué les dictateurs contre des hommes politiques démocratiquement élus, Pinochet contre Allende, le chah d’Iran contre Mossadegh, Mobutu contre Lumumba… Pourquoi avoir envahi la petite île de La Grenade et Panama ? Pourquoi avoir soutenu des guerres contre des gouvernements progressistes au Nicaragua, en Angola, en Indonésie ou au Timor oriental ?… Pourquoi avoir provoqué la mort de millions de personnes ? Pourquoi avoir empêché le développement de nombreux pays ? Toujours au nom de la démocratie et de la liberté… »
Biographie de l’auteur
Pour William Blum, ancien fonctionnaire du département d’État, la guerre froide, sous couvert d’anticommunisme, ne fut en réalité qu’un incessant combat pour la domination du monde par les États-Unis. L’auteur de L’État voyou dresse un réquisitoire contre les guerres scélérates menées par les gouvernements américains successifs, de la Chine dans les années 1940, à l’invasion de l’Irak en 2003
Une brève histoire de l’avenir — Jacques Attali (2006)
Présentation de l’éditeur — Jacques Attali raconte ici l’incroyable histoire des cinquante prochaines années telle qu’on peut l’imaginer à partir de tout ce que l’on sait de l’histoire et de la science. Il dévoile la façon dont évolueront les rapports entre les nations et comment les bouleversements démographiques, les mouvements de population, les mutations du travail, les nouvelles formes du marché, le terrorisme, la violence, les changements climatiques, l’emprise croissante du religieux viendront chahuter notre quotidien.
Il révèle aussi comment des progrès techniques stupéfiants
bouleverseront le travail, le loisir, l’éducation, la santé, les cultures et les systèmes politiques ; comment des mœurs aujourd’hui considérées comme scandaleuses seront un jour admises.
Il montre enfin qu’il serait possible d’aller vers l’abondance, d’éliminer la pauvreté, de faire profiter chacun équitablement des bienfaits de la technologie et de l’imagination marchande, de préserver la liberté de ses propres excès comme de ses ennemis, de laisser aux générations à venir un environnement mieux protégé, de faire naître, à partir de toutes les sagesses du monde, de nouvelles façons de vivre et de créer ensemble.
Impérialisme humanitaire : Droits de l’homme, droit d’ingérence,
droit du plus fort ? — Jean Bricmont (2005/rev.2009)
Présentation de l’éditeur — Toute idée, aussi légitime soit-elle, court le risque d’être transformée en idéologie et d’être utilisée par les pouvoirs en place à des fins qui leur sont propres. C’est ce qui arrive avec l’idée de la défense des droits de l’homme lorsqu’elle se transforme en légitimation de l’ingérence unilatérale et qu’elle appuie le rejet du droit international. Pendant la période coloniale, la domination occidentale sur le monde a été justifiée par le christianisme ou par la « mission civilisatrice » de la République. Après la décolonisation et la fin de la guerre du Vietnam, c’est un certain discours sur les droits de l’homme et la démocratie, mêlé à une représentation particulière de la Deuxième Guerre mondiale, qui a rempli ce rôle.
Cette idéologie a réussi à mystifier et à affaiblir les mouvements progressistes ou pacifistes qui cherchent à s’opposer aux agressions occidentales et aux stratégies de domination. Elle est une sorte de cheval de Troie idéologique de l’interventionnisme occidental au sein des mouvements qui lui sont en principe opposés. De plus, elle contribue à faire oublier aux mouvements altermondialistes que l’ordre socio-économique profondément injuste qu’ils combattent est soutenu en fin de compte par la puissance militaire américaine.
Ce livre se propose de démêler un certain nombre de confusions idéologiques fort répandues, surtout dans les milieux progressistes, sur les thèmes des droits de l’homme et des rapports entre l’Occident et le reste du monde. Il espère contribuer ainsi à la renaissance d’une opposition ferme et sans complexe aux agressions américaines présentes et futures.
Biographie de l’auteur —
Jean Bricmont est professeur de physique théorique à l’Université de Louvain (Belgique). Il a notamment publié Impostures intellectuelles et À l’ombre des Lumières.
Mourir pour McDo en Irak : Colonisation américaine, résistance irakienne — Naomi Klein & Jean Bricmont (2004)
Présentation de l’éditeur — Il y a quelques semaines, le personnel du Pentagone a visionné « La Bataille d’Alger », un classique anticolonialiste. Aveu idéologique que la campagne irakienne est du même ordre que la guerre d’Algérie ou que celle du Vietnam. Au même moment, on apprenait, lors d’un congrès d’investisseurs, que McDo pourrait commencer à vendre des Big Mac et des frites en Irak dans les prochains mois.
Si cette nouvelle vous enchante, ne lisez pas ce livre. Face à cette recolonisation, le mouvement pacifiste doit se poser la question de la résistance à la Pax Americana. Que voir dans cette guerre d’un type nouveau et dans les récents actes de résistance contre l’occupant ? Et surtout, que faire ?
Dans cet ouvrage collectif, les auteurs retracent l’histoire de cette guerre coloniale, de la reconstruction indécente, et mettent en évidence les tentatives de résistance à l’occupation. En court-circuitant les évidences hasardeuses des grands médias
Impostures intellectuelles — Alan Sokal & Jean Bricmont (1999)
Présentation de l’éditeur — Au printemps 1996, une revue américaine fort respectée – Social Text – publiait un article au titre étrange : « Transgresser les frontières : vers une herméneutique transformative de la gravitation quantique ». Son auteur, Alan Sokal, étayait ses divagations par des citations d’intellectuels célèbres, français et américains.
Peu après, il révélait qu’il s’agissait d’une parodie. Son but était de s’attaquer, par la satire, à l’usage intempestif de terminologie scientifique et aux extrapolations abusives des sciences exactes aux sciences humaines. Plus généralement, il voulait dénoncer le relativisme postmoderne pour lequel l’objectivité est une simple convention sociale. Ce canular a déclenché un vif débat dans les milieux intellectuels, en France et à l’étranger.
Dans ce livre, les auteurs ont rassemblé et commenté des textes illustrant les mystifications physico-mathématiques de Jacques Lacan, Julia Kristva, Luce lrigaray, Bruno Latour, Jean Baudrillard, Gilles Deleuze, Félix Guattari et Paul Virilio, auteurs qui jouissent tous d’une grande notoriété aux États-Unis. Ils montrent que, derrière titi jargon imposant et une érudition scientifique apparente, le roi est nu.
Après les vives polémiques suscitées par la version initiale d’Impostures intellectuelles, cette nouvelle édition, revue et enrichie d’une préface inédite (1999), procuire aux auteurs l’occasion d’une nécessaire mise au point. Ils y précisent leur point de vue. Ils écartent les idées voire les arrière-pensées qui leur ont été à tort attribuées.
Tuer l’espoir : Introduction au conflit israélo-palestinien —
Norman Finkelstein (2003)
Présentation de l’éditeur — « Le pouvoir ne souhaite pas que les gens comprennent que l’on peut provoquer des changements. » Dans ce dernier volume de la trilogie « Comprendre le pouvoir », Dans cette introduction au conflit israélo-palestinien, Norman Finkelstein retrace les grandes orientations qui inspirent les cercles dirigeants israéliens depuis 1948. Il met le doigt sur la terrible dialectique qui anime le cœur de l’État hébreu face à la question palestinienne : expulser les Palestiniens (le transfert) ou les enfermer dans des territoires « autonomes » (l’apartheid). Nul doute que l’histoire agitée d’Israël fournira à ses partisans les plus déterminés l’occasion d’appliquer l’une ou l’autre de ces sinistres méthodes. Jusqu’où ?
Norman Finkelstein est avec William Blum, Noam Chomsky, Michael Parenti, James Petras et quelques autres, une de ces voix de l’autre Amérique qui ont été si longtemps étouffées en Europe. Aujourd’hui, alors que l’agressivité américaine se déploie partout avec insolence, on commence à se rendre compte que ces gens qui nous avertissent depuis longtemps de la menace causée par l’extraordinaire concentration de pouvoir économique, militaire et culture
entre les mains de la minuscule élite qui contrôle leur pays, n’ont peut-être pas tout à fait tort
Biographie de l’auteur — Norman Finkelstein est l ‘auteur de L’industrie de l’Holocauste
L’horreur impériale : Les États-Unis et l’hégémonie mondiale —
Michael Parenti (2004)
Présentation de l’éditeur — Michael Parenti, ici traduit en français pour la première fois, nous offre un véritable manuel pour comprendre et combattre l’impérialisme américain en 10 leçons. -1. Comment se réalise le processus de domination politique et économique -2. Pourquoi la pauvreté et le sous-développement sont-ils le produit de l’impérialisme -3. Qui sont les vainqueurs et les perdants de la construction impérialiste -4. Que paie la population américaine elle-même pour les coûts cachés de l’impérialisme ? -5. Comment les dirigeants américains empêchent l’opinion publique de comprendre que leur politique sert à favoriser les nantis -6. Comment on fabrique des justifications pour faire accepter les interventions militaires à l’étranger -7. Quels sont les prétextes des interventions militaires -8. Comment les intérêts de l’État sapent la véritable démocratie -9. Comment
la propagande de guerre et les discours « humanitaires » de l’empire aliènent autant la population mondiale que le peuple des États-Unis -10. Comment sont discriminés les intellectuels progressistes dans les universités américaines.
Biographie de l’auteur —
Michael Parenti est l’un des plus percutants penseurs progressistes américains. Docteur en sciences politiques de l’Université de Yale, il enseigne dans de nombreux collèges et universités. Il est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages, inédits en français.
La Face cachée de la mondialisation, L’Impérialisme au XXIe siècle — James Petras (2002)
Présentation de l’éditeur — La mondialisation n’est qu’un nouveau visage de l’impérialisme. Son « inéluctabilité » et la soumission des peuples au capitalisme et à l’économie de marché partout dans le monde dépendent de la capacité des classes dominantes et dirigeantes à imposer leurs volontés et à convaincre que leurs intérêts sont ceux de tous.
Un élément clé de la réflexion sur la mondialisation réside dans la compréhension que son but n’est pas un monde meilleur et plus juste mais, comme cela a toujours été le cas avec l’impérialisme, de servir les intérêts de ceux qui détiennent déjà pouvoir et privilèges.
Biographie de l’auteur —
James Petras est professeur émérite de sociologie à la State University of New York, Binghamton, et à la Saint Mary’s University à Halifax. Il travaille depuis plusieurs années avec le mouvement des Sans Terre au Brésil.
Henry Veltmeyer est professeur de sociologie à la Saint Mary’s University à Halifax et professeur de sciences politiques à la Universidad Autonoma de Zacatecas (Mexique).
Les autres livres
Vous trouverez ici des liens vers d’autres livres de Noam Chomsky :
- Les indispensables
- Le pouvoir — L’impérialisme Américain
- La Propagande et les Médias
- Le Moyen-Orient
- Le Terrorisme
- Politique — Sociologie — Liberté d’expression
- Les premiers livres politiques
- La première vie de Noam Chomsky : Le langage & la linguistique
Annexes