[2010] Visite de Noam Chomsky à Paris en mai 2010

Nous avons eu la chance d’accueillir Noam Chomky à Paris en mai 2010. Vous trouverez ici ses interventions.

Noam Chomsky

© www.noam-chomsky.fr

 Interview télévisée du 31 mai 2010, à Ce soir ou Jamais, par Frédéric Taddéi

La transcription est disponible ici.

 

 

©  France 3

 

 

 Conférence publique à la Mutualité du 29 mai 2010

Lire ici son intervention complète

Je vous recommande la très belle introduction de Serge Halimi, du Monde diplomatique. [Si quelqu’un avait la gentillesse de bien vouloir la retranscrire par écrit… :) ]

Échanges

Lire ici les divers échanges de Chomsky avec le public lors de sa visite en France…

 Rencontre avec des syndicats du 30 mai 2010, à la Maison des Métallos

Organisée par Daniel Mermet pour Là-bas si j’y suis. Écoutez ces deux excellentes emissions ici :

Émission du lundi 31 mai 2010

Émission du mardi 1er juin 2010

 

 Conférence au Collège de France du 28 mai 2010

Power-hunger tempered by self-deception (Version traduite en Français) :

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Questions de l’auditoire:

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 Conférence au Collège de France du 31 mai 2010

Interpretation and understanding: language and beyond (Version traduite en Français) :

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Questions de l’auditoire:

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Le chemin qui va des données de l’expérience à leur interprétation et, de là, à leur compréhension est complexe. Nous pouvons distinguer plusieurs catégories de problèmes. L’une relève des sciences: perception visuelle, compréhension du langage, etc. Elle conduit à enquêter sur la nature des systèmes cognitifs, sur leur croissance et leur développement chez l’individu, et sur leur évolution au sein de l’espèce. Dans certains domaines, il existe des réponses plausibles ; dans tous, il reste de nombreux mystères. Une autre catégorie de problèmes touche aux affaires humaines et soulève des questions, explorées par Pascal, Orwell et beaucoup d’autres, sur la manière dont les intérêts, les doctrines, les institutions, les relations de pouvoir et d’autres facteurs interfèrent dans ce que nous finissons par croire – ou parfois choisissons de croire – sur le monde, sur la place qui y est la notre, sur nos responsabilités, et sur la manière dont nous les remplissons ou, souvent, ne les remplissons pas.

 

 

 Conférence au CNRS du 29 mai 2010

Sur la pauvreté du stimulus : un travail inachevé (Version traduite en Français) :

Vidéo de la conférence ©  CNRS

Un des problèmes centraux de la théorie du langage est celui de découvrir les mécanismes qui font partie de ce que Humboldt a appelé “l’usage infini de moyens finis”. Certaines avancées dans la compréhension de la théorie computationnelle ont permis d’engager une étude systématique de cela dans les années 50. Ceci a permis en retour de souligner à quel point nous comprenions peu de choses. Des problèmes liés la pauvreté du stimulus étaient omniprésents, soulignant l’écart entre les données disponibles d’une part et ce qui est ‘connu’ du locuteur de l’autre, même pour un jeune enfant. Une des tâches principales de la linguistique théorique a été dès lors de découvrir des principes permettant d’expliquer cet écart [sous-détermination].

Dans le cadre de la biolinguistique, qui a commencé à prendre forme à la même période, un des axes principaux est de réduire les hypothèses propre à une capacité génétiquement déterminée (une “grammaire universelle” en termes techniques) à l’opération de principes d’une plus grande généralité, dans le meilleur des cas à des lois de la nature. Des progrès considérables ont été accomplis mais, même dans les cas les plus simples et les plus élémentaires qui ont été discutés il y a 50 ans, les explications qui ont été couramment acceptées semblent être basées sur des présupposés douteux. C’est de ce “travail inachevé” que je souhaite parler, en suggérant des solutions possibles qui, comme c’est souvent le cas, lancent de nouveaux défis.

 

Noam Chomsky

© www.noam-chomsky.fr

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